Raconter en images ou l’art du montage

1309 412sitAuteur : Nathalie Hureau
Photographies : Véronique Guillien
Dessins : Antonin D’enfert
éditions Scope et Maison du Film Court
Collection Tournage, 2005
ISBN 2-912573-16-5
224 pages – prix :19€ – épuisé

 

« Un récit cinématographique s’écrit à partir d’images et de sons. Le montage est un art d’écrire qui donne au film sa forme finale. Comment ce langage fonctionne-t-il ? Questionner et comprendre le montage, c’est apprendre à raconter en images. Ce livre aborde la chronologie des différentes étapes d’un montage, puis la narration cinématographique par l’analyse des images et du montage. »

Extrait de Raconter en images ou l’art du montage

Nathalie Hureau a conçu ce livre à partir de ses cours sur Le sens des images, pour répondre aux questions des étudiants et stagiaires rencontrés au cours de ses années d’enseignement.

« Je suis monteuse de film, je viens de l’envers du décor et de l’époque déjà lointaine de la pellicule. J’ai côtoyé trois époques de l’évolution des techniques. Celles du montage film (pellicule), du montage vidéo (analogique et numérique) et du montage dit “virtuel” (assisté par ordinateur). Mais ce qui m’occupe et me préoccupe, c’est comment raconter en images et en sons. L’écriture cinématographique est un art à part entière qui dépasse la technique. Et c’est dans la salle de montage que s’opère le mystère de la “naissance” d’un film.

Pour ne pas parler sans fondement, je m’appuie sur des photographies, des extraits de films représentés par des photogrammes storyboardés et des relevés de séquences plan par plan. Les photographies servent à aborder la complexité de la lecture des images. Car elles racontent elles aussi une histoire. Photographie et cinématographe ont en effet en commun certaines propriétés de l’image, même si leur mode d’expression diffère totalement. Les photographies de Véronique Guillien sont le reflet de son regard particulier. À mes commentaires répondent ses commentaires. J’espère ainsi mettre en lumière la distance entre le vécu de l’instant de la prise de vue et le perçu de l’image regardée.

Tout au long du livre, je cite des réalisateurs qui ont réfléchi et écrit sur leur travail d’auteur. Mes critères de sélection sont simples : les films que j’aime, les films qui me touchent, les films qui me questionnent. C’est le seul choix que je peux défendre. Quand la tête rejoint le cœur… »

Revue de presse

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