Lettres à un jeune monteur

Charlie Chaplin et Henri Colpi au montage d'Un Roi à New York, en 1957. Photo M. Jarnoux / Paris Match

Charlie Chaplin et Henri Colpi au montage d’Un Roi à New York, en 1957. Photo M. Jarnoux / Paris Match

Auteurs : Henri Colpi, Nathalie Hureau
éditions Séguier, 2014
édition originale Les Belles Lettres –
Archimbaud, 1996
ISBN 978-2-8404-9678-6
200 pages – prix : 18€

« Métier de l’ombre, à l’écart des feux des projecteurs, le montage n’en est pas moins « l’art que possède en propre le cinéma ». Dans ces Lettres à un jeune monteur, Henri Colpi retrace l’évolution du langage cinématographique, du muet des origines à la révolution du parlant, jusqu’aux récentes techniques de l’image cinématographique. Il insiste sur la nécessaire complémentarité entre le metteur en scène et son monteur, souvent unis dans la création par une longue complicité et formant de durables et solides « couples » professionnels.
Ayant pratiqué les deux métiers, Henri Colpi était tout désigné pour révéler au lecteur l’art d’appréhender le montage tant du point de vue du réalisateur que du point de vue du monteur. Son ouvrage est non seulement l’expression d’une passion, l’expérience de toute une vie, c’est aussi une réflexion sur la force et le sens des images. »

Henri Colpi

Nathalie Hureau a rencontré Henri Colpi lors de ses études de montage à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle), à Bruxelles en 1978. Henri Colpi fut plus qu’un professeur, un maître en montage et un ami. Ces Lettres à un jeune monteur sont le fruit de cette amitié.

« Travailler avec Henri Colpi fut une chance. La stagiaire que j’étais, découvrit l’importance du monteur et de sa personnalité, de sa sensibilité, de son imagination, de son exigence et surtout de sa liberté de penser. Dans la salle de montage, il partageait avec ses assistantes et stagiaires le montage du film, véritablement. L’apprentissage ne se faisait pas uniquement par l’observation du travail en cours, mais par une participation effective. Quelle meilleure école que suivre l’évolution du montage, la recherche de la forme, en prenant part aux discussions avec le monteur et le réalisateur ? »

Revue de presse :

«  Une très longue réflexion a amené Henri Colpi à écrire Lettres à un jeune monteur où, sur le modèle des Lettres à un jeune poète de Rilke, il transmet, avec l’aide de son assistante Nathalie Hureau, la fleur et le fruit de sa science. »
A. R. Le Nouvel Observateur, 9-15 janv 1997

« Il n’existait pas jusqu’à maintenant de livre qui parle de montage en alliant réflexion et pratique. Soit nous avions à faire à un manuel professionnel, soit à un ouvrage théorique. Colpi comble le vide en nous livrant ses réflexions, la philosophie qui les sous-tend, et en la liant à son expérience professionnelle. Mieux même. Il nous offre un regard historique sur le montage dont la précision faisait jusqu’à maintenant défaut. »
Philippe Elheim, Art et culture, Belgique, 04/02/97

« C’est un ouvrage tout à fait passionnant, avec des exemples précis à chaque page qui en apprennent long sur le cinéma, sur les films qu’Henri Colpi a montés, sur ceux de Chaplin, Clouzot ou Resnais, sur le montage à l’époque du muet, sur le montage sonore, le montage virtuel, etc. ; on apprend aussi comment fut retrouvé et surtout monté par lui (en 1983),

L’Hirondelle et la Mésange d’Antoine. On reproche parfois aux théoriciens de pontifier, Colpi, lui joue la carte de la simplicité. Avec ce livre, on détient une assez parfaite introduction au septième art. »
Beaux Arts, août-octobre 1997

« Henri Colpi nous livre ici les secrets d’une brillante carrière,
mais aussi une réflexion sur la force des images. »
CNC info, centre national de la cinématographie, mars 1997